Pierre Henry
Dimanches noirs
1945-48
piano
21'
26 pages
24*32 cm
© 2022 / ONA 0137 / 978-2-37166-136-3
read
buy
24.30 €
Score
for performance
19.40 €
PDF Score
Learn more
Subscription plans
Include it in a plan to access
the full catalog from 1€/month
the full catalog from 1€/month
« I've often said there's everything inside a piano. »
« J’ai souvent dit : il y a tout dans le piano. »
Description
fr
Considered by its composer to be his first important work, this collection of 52 short pieces was composed in 3 suites (and a finale) from 1945 to 1948. He placed this early work in his catalog as his opus 2, after ‘Funérailles’ (1945) for two pianos — the first steps onto a musical path out of the ordinary.
Pierre Henry represents that generation of musicians that aspired to break with pre-war music. From the first notes of ‘Dimanches noirs’, and with hindsight, you can perceive this gesture, actually this world that he goes on to unfold subsequently — this “something” so unique to Pierre Henry. But there’s also a host of influences that were at work within him at the time and which spring up by turns in these pieces.
At the beginning of his time at the Studio d’Essai (1949-1958), Pierre Henry concentrated on the possibilities offered by the piano as well as potential dialog with machines. This is a natural development between his work on augmented or “misappropriated” instruments and his first musique concrète works. In the ‘Microphone bien tempéré’ (1950-51), you can hear a version of one of the ‘Dimanches noirs’ orchestrated for harp, piano and xylophone.
So here we are at the cusp of his research to come, at the point of no return. He would go on to say in 1955 that “the discoveries in electroacoustics these past few years have placed us at the threshold of a new world”. His research was one that reached towards the never-before-heard, all the while developing within another musical practice, and one that he would keep up all his life until his last breath.
Pierre Henry represents that generation of musicians that aspired to break with pre-war music. From the first notes of ‘Dimanches noirs’, and with hindsight, you can perceive this gesture, actually this world that he goes on to unfold subsequently — this “something” so unique to Pierre Henry. But there’s also a host of influences that were at work within him at the time and which spring up by turns in these pieces.
At the beginning of his time at the Studio d’Essai (1949-1958), Pierre Henry concentrated on the possibilities offered by the piano as well as potential dialog with machines. This is a natural development between his work on augmented or “misappropriated” instruments and his first musique concrète works. In the ‘Microphone bien tempéré’ (1950-51), you can hear a version of one of the ‘Dimanches noirs’ orchestrated for harp, piano and xylophone.
So here we are at the cusp of his research to come, at the point of no return. He would go on to say in 1955 that “the discoveries in electroacoustics these past few years have placed us at the threshold of a new world”. His research was one that reached towards the never-before-heard, all the while developing within another musical practice, and one that he would keep up all his life until his last breath.
Considérée par son auteur comme première œuvre d’importance, ce recueil de 52 pièces brèves fût composé en 3 suites (et une fin) de 1945 à 1948. Œuvre de jeunesse, il la conservera dans son catalogue comme second opus, après ‘Funérailles’ (1945) pour deux pianos : les premiers pas d’une trajectoire musicale hors normes.
Pierre Henry représente cette génération de musiciens qui aspire à rompre avec la musique d’avant-guerre. Dès les premières notes des ‘Dimanches noirs’, et avec le recul du temps, il est possible de percevoir ce geste, en réalité ce monde qu’il déploiera par la suite — ce “quelque-chose” d’unique, propre à Pierre Henry ; mais également une foule d’influences qui l’anime à cette époque et qui affleurent tour à tour dans ces pièces.
Durant ses premiers temps au Studio d’Essai (1949-58), Pierre Henry se concentrera sur les possibilités offertes par le piano, et sur un potentiel dialogue avec les machines. Un prolongement naturel entre son travail sur des instruments augmentés ou détournés, et les premières œuvres de musique concrète. Ainsi, dans le ‘Microphone bien tempéré’ (1950-51) on note une version orchestrée d’un des ‘Dimanches noirs’ pour harpe, piano et xylophone.
Nous sommes ici à la veille de ses recherches à venir, du point de non retour. Il dira en 1955 « que les découvertes électroacoustiques de ces dernières années nous mettent au seuil d’un monde nouveau ». Une recherche qui tendra vers l’inouï, tout en s’inscrivant dans une autre pratique de la musique, celle qui rythmera sa vie jusqu’à son dernier soupir.
Pierre Henry représente cette génération de musiciens qui aspire à rompre avec la musique d’avant-guerre. Dès les premières notes des ‘Dimanches noirs’, et avec le recul du temps, il est possible de percevoir ce geste, en réalité ce monde qu’il déploiera par la suite — ce “quelque-chose” d’unique, propre à Pierre Henry ; mais également une foule d’influences qui l’anime à cette époque et qui affleurent tour à tour dans ces pièces.
Durant ses premiers temps au Studio d’Essai (1949-58), Pierre Henry se concentrera sur les possibilités offertes par le piano, et sur un potentiel dialogue avec les machines. Un prolongement naturel entre son travail sur des instruments augmentés ou détournés, et les premières œuvres de musique concrète. Ainsi, dans le ‘Microphone bien tempéré’ (1950-51) on note une version orchestrée d’un des ‘Dimanches noirs’ pour harpe, piano et xylophone.
Nous sommes ici à la veille de ses recherches à venir, du point de non retour. Il dira en 1955 « que les découvertes électroacoustiques de ces dernières années nous mettent au seuil d’un monde nouveau ». Une recherche qui tendra vers l’inouï, tout en s’inscrivant dans une autre pratique de la musique, celle qui rythmera sa vie jusqu’à son dernier soupir.
Credits
- Edited by Maxime Barthélemy & Misael Gauchat
- Musicologist: Guillaume Dubigny
- Engraving: Daniel Figols & Misael Gauchat
- Translation: Edward J. P. Williams
- Proofreading: Cécile Maisonhaute & Isabelle Warnier
© L. Crespi
Composer See all
Pierre Henry
About
fr
1927 – 2017
Ineluctable figurehead of this century's musical creativity, Pierre Henry discovered a balance between radicality and fervent popularity. This unique position introduced him to a large spectrum of audiences and left his experimental approach uncompromised. His legacy is that of a profoundly staggering body of work ahead of its time.
Find his monumental symphony in homage to Beethoven and his piano works at Maison ONA.
Ineluctable figurehead of this century's musical creativity, Pierre Henry discovered a balance between radicality and fervent popularity. This unique position introduced him to a large spectrum of audiences and left his experimental approach uncompromised. His legacy is that of a profoundly staggering body of work ahead of its time.
Find his monumental symphony in homage to Beethoven and his piano works at Maison ONA.
1927 – 2017
Figure incontournable de la création musicale de ce siècle, Pierre Henry a su trouver un équilibre entre radicalité artistique et ferveur populaire. Cette posture unique lui a ouvert un éventail d’audience très large tout en conservant une démarche expérimentale sans compromis. Il laisse derrière lui une œuvre profondément vertigineuse, en avance sur son temps.
Retrouvez chez Maison ONA sa monumentale symphonie en hommage à Beethoven et ses œuvres pour piano.
Figure incontournable de la création musicale de ce siècle, Pierre Henry a su trouver un équilibre entre radicalité artistique et ferveur populaire. Cette posture unique lui a ouvert un éventail d’audience très large tout en conservant une démarche expérimentale sans compromis. Il laisse derrière lui une œuvre profondément vertigineuse, en avance sur son temps.
Retrouvez chez Maison ONA sa monumentale symphonie en hommage à Beethoven et ses œuvres pour piano.