Luc Ferrari
Collection de petites pièces
36 enfilades pour piano & magnétophone
1985
piano & audio
45'
© 2018 / ONA 0036 / 978-2-37166-035-9
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« I recorded what was going on.
What was or wasn’t going on, in fact. »
What was or wasn’t going on, in fact. »
« J’enregistrais ce qui se passait.
Ce qui se passait ou ce qui ne se passait pas d’ailleurs. »
Ce qui se passait ou ce qui ne se passait pas d’ailleurs. »
Description
fr
No sooner have they started, they’re already over. Sometimes, they don’t even start, they have no beginning. So, is this a suite? Maybe it’s theatre. Is it that old dream — to never finish, or to always start over again? Anyway, in the end, all those small pieces form a big one…
[Luc Ferrari]
[Luc Ferrari]
À l’origine, c’est-à-dire en 1984, ‘Collection’ était conçue comme une sorte de théâtre musical. Le protagoniste solo était un pianiste qui s’interrogeait sur la musique.
Ainsi le pianiste parlait. Il parlait de cette ‘Collection de petites pièces’, et il jouait aussi du magnétophone. Depuis les choses ont changées, je n’étais plus intéressé de la même manière au théâtre musical et les magnétophones ont quasiment disparu. Mais j’ai tout de même gardé le titre ou 36 enfilades pour piano et magnétophone. Et j’ai gardé ce titre de la manière la plus effrontée d’autant que la version théâtrale a emporté avec elle la pièce n° 30 ce qui fait 36 – 1 = 35.
Mais je tenais au titre original avec son numéro 36.
En ce qui concerne la version théâtrale et pour montrer que j’ai bien eu raison de la supprimer, je vais en donner ici quelques extraits.
… d’ailleurs les archives dans lesquelles j’ai trouvé ces notes parlent des “nouveaux pianistes”.
Voilà l’histoire : J’ai découvert dans la bibliothèque municipale d’un petit village de Lozère, un manuscrit constitué de pages musicales, de notes et d’explications, de brouillons aussi, dont l’ensemble constitue semble-t-il un tout, avec un parcours assez logique.
Cette “partition” est faite de pièces accompagnés souvent de textes destinés à être lus pendant l’exécution. Bien que ni datées ni signées, les pièces sont numérotées et l’ensemble porte le titre suivant : Collection de petites pièces, ou 36 enfilades pour Piano et Magnétophone.
Des spécialistes m’ont aidé dans mon travail de recherche et aussi de réécriture. Enfin nous avons décidé de signer l’œuvre, afin de la sortir de son anonymat ; et nous avons inventé le nom de Luc Ferrari.
C’est ainsi, peut-être un peu naïvement que j’écrivais à l’époque. En ce temps -là j’ai écrit aussi des textes moins naïfs que j’ai gardé…
Plus loin on trouve : C’est donc une collection de petites pièces très courtes. Elles sont composées à partir de 6 thèmes (…) il y a aussi des citations, des hommages et des idées qui n’ont rien à voir et qui semblent pourtant appartenir à la même suite…
C’est vrai et si on veut pécher un instant à travers un soucis l’analyse, n’ayons pas peur de dire que la pièce N°7 est une enfilade des 6 thèmes.
[Luc Ferrari]
Voici les titres :
#1 Thème et variation 1 (piano + bande)
#2 Objet complexe (piano solo)
#3 Souvenir souvenir (piano solo)
#4 Paysage (bande solo)
#5 Ritournelle interrompue (piano solo)
#6 Simplissimo (piano + bande)
#7 Les 6 thèmes (bande solo)
#8 Simplissimo-Arpège (piano + bande)
#9 Objet simple (piano solo)
#10 Histoire d’A (bande solo)
#11 Danse 1 (piano solo)
#12 Thème et variation 2 (piano + bande)
#13 C’est la Valse (piano + bande)
#14 Zarathoustra (piano + bande)
#15 Dodécasonic (piano + bande)
#16 Thème et variation 3 (piano + bande)
#17 Danse 2 (piano solo)
#18 Tendrement (piano + bande)
#19 La voix est une énigme (piano solo)
#20 Danse 3 (piano + bande)
#21 Hommage à Schumann 1 (piano solo)
#22 Thème et variation 3 (piano + bande)
#23 Polyphonie-Rhythme (piano + bande)
#24 J’écoute la radio (piano solo)
#25 Guimauve (piano + bande)
#26 Thème et variation 4 (piano + bande)
#27 Hommage à Schumann 2 (piano solo)
#28 Ça glisse ça glisse (piano + bande)
#29 Polyphonie-Arpège (piano + bande)
Le #30 existait dans la première version dite théâtrale, mais n’a plus ici sa place.
#31 Campanella de Liszt (piano + bande)
#32 Dernière variation (piano + bande)
#33 Mélodie-Rythme (piano + bande)
#34 Les Brahms ou la vie (piano solo)
#35 Téléphone (bande solo)
#36 Finale furieux et triste (piano + bande)
Ainsi le pianiste parlait. Il parlait de cette ‘Collection de petites pièces’, et il jouait aussi du magnétophone. Depuis les choses ont changées, je n’étais plus intéressé de la même manière au théâtre musical et les magnétophones ont quasiment disparu. Mais j’ai tout de même gardé le titre ou 36 enfilades pour piano et magnétophone. Et j’ai gardé ce titre de la manière la plus effrontée d’autant que la version théâtrale a emporté avec elle la pièce n° 30 ce qui fait 36 – 1 = 35.
Mais je tenais au titre original avec son numéro 36.
En ce qui concerne la version théâtrale et pour montrer que j’ai bien eu raison de la supprimer, je vais en donner ici quelques extraits.
… d’ailleurs les archives dans lesquelles j’ai trouvé ces notes parlent des “nouveaux pianistes”.
Voilà l’histoire : J’ai découvert dans la bibliothèque municipale d’un petit village de Lozère, un manuscrit constitué de pages musicales, de notes et d’explications, de brouillons aussi, dont l’ensemble constitue semble-t-il un tout, avec un parcours assez logique.
Cette “partition” est faite de pièces accompagnés souvent de textes destinés à être lus pendant l’exécution. Bien que ni datées ni signées, les pièces sont numérotées et l’ensemble porte le titre suivant : Collection de petites pièces, ou 36 enfilades pour Piano et Magnétophone.
Des spécialistes m’ont aidé dans mon travail de recherche et aussi de réécriture. Enfin nous avons décidé de signer l’œuvre, afin de la sortir de son anonymat ; et nous avons inventé le nom de Luc Ferrari.
C’est ainsi, peut-être un peu naïvement que j’écrivais à l’époque. En ce temps -là j’ai écrit aussi des textes moins naïfs que j’ai gardé…
Plus loin on trouve : C’est donc une collection de petites pièces très courtes. Elles sont composées à partir de 6 thèmes (…) il y a aussi des citations, des hommages et des idées qui n’ont rien à voir et qui semblent pourtant appartenir à la même suite…
C’est vrai et si on veut pécher un instant à travers un soucis l’analyse, n’ayons pas peur de dire que la pièce N°7 est une enfilade des 6 thèmes.
[Luc Ferrari]
Voici les titres :
#1 Thème et variation 1 (piano + bande)
#2 Objet complexe (piano solo)
#3 Souvenir souvenir (piano solo)
#4 Paysage (bande solo)
#5 Ritournelle interrompue (piano solo)
#6 Simplissimo (piano + bande)
#7 Les 6 thèmes (bande solo)
#8 Simplissimo-Arpège (piano + bande)
#9 Objet simple (piano solo)
#10 Histoire d’A (bande solo)
#11 Danse 1 (piano solo)
#12 Thème et variation 2 (piano + bande)
#13 C’est la Valse (piano + bande)
#14 Zarathoustra (piano + bande)
#15 Dodécasonic (piano + bande)
#16 Thème et variation 3 (piano + bande)
#17 Danse 2 (piano solo)
#18 Tendrement (piano + bande)
#19 La voix est une énigme (piano solo)
#20 Danse 3 (piano + bande)
#21 Hommage à Schumann 1 (piano solo)
#22 Thème et variation 3 (piano + bande)
#23 Polyphonie-Rhythme (piano + bande)
#24 J’écoute la radio (piano solo)
#25 Guimauve (piano + bande)
#26 Thème et variation 4 (piano + bande)
#27 Hommage à Schumann 2 (piano solo)
#28 Ça glisse ça glisse (piano + bande)
#29 Polyphonie-Arpège (piano + bande)
Le #30 existait dans la première version dite théâtrale, mais n’a plus ici sa place.
#31 Campanella de Liszt (piano + bande)
#32 Dernière variation (piano + bande)
#33 Mélodie-Rythme (piano + bande)
#34 Les Brahms ou la vie (piano solo)
#35 Téléphone (bande solo)
#36 Finale furieux et triste (piano + bande)
Credits
- Premiered by Paul Dubuisson in Montpellier during Festival International de Radio France on 27 July 1985
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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.
He had a weakness for women with accents.
Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.
N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.
Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.
Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.