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Luc Ferrari
Programme commun
Musique socialiste ?
1972

harpsichord & audio
17'20

14 pages
27*35 cm
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« Within artistic activities, how can we work towards a new society? »
« Comment dans les activités artistiques, peut-on travailler à l’élaboration d’une société nouvelle ?  »
Luc Ferrari



Description
fr

Why this title?
Before or even after having listened to it, the question remains. Or it could still be posed, hence the question mark. In much the same way that the question of Socialism remains; before or even after having had elections.
(I don't mean to make comparisons, but can we live outside of current events?)

The easiest and most advantageous solution, for any fool willing to listen, is that the reactionaries simply condemn the socialist regimes of other countries. What's more difficult is to build an original society not based on fraudulous profit. And that is a question for everyone, even artists.
(I'm no politician, I'm just trying to make a profession that has a place in society.)

My only true interest for a while now has been to further my research into this question.
(It has to be said that in my field of work even the slightest action has its importance. I'm quite sure of it, at least.)
How could this overriding concern not manifest itself in my work, I ask you? Whether you like it or not, you can't separate social and artistic aspirations, as people try so often to do in order to maintain the status quo.

Whether it's directly, as with cinema, or indirectly, as with music, the question remains:
- Narrowly speaking, is there a connection between my piece's title and the piece itself?
- Broadly speaking, within artistic activities, how can we work towards a new society?

(That's the question. I have no idea, but I'm looking for the answer, I'm looking…)
[Luc Ferrari]

• Premiered in 1973 at théâtre Récamier – Paris, by Elzbieta Chojnacka
Pourquoi ce titre ?
Avant ou après l’audition, la question reste posée, ou peut-on encore se poser la question (d’où le point d’interrogation). Comme reste posée, avant ou après les élections, la grande question du Socialisme.
(Je ne veux pas faire [de] comparaisons, mais peut-on vivre en dehors de l’actualité ?)

Que les réactionnaires condamnent devant les naïfs qui les écoutent volontiers, les régimes socialistes qui existent ailleurs, c’est la solution la plus avantageuse et la plus facile. Ce qui est plus difficile, c’est la construction d’une société originale qui ne soit pas basée sur le profit frauduleux. Et ça, ça regarde tout le monde, même les artistes.
(Je ne fais pas de politique, j’essaie de faire un métier qui devrait avoir une place dans la société.)

Participer à cette recherche, c’est depuis longtemps mon seul intérêt.
(Il faut bien dire que dans mon domaine, l’action bien que très modeste, a toutefois sa place, enfin je ne désespère pas.)

Comment cette préoccupation dominante pourrait-elle ne pas s’exprimer dans mon travail, je vous le demande ? Que je le veuille ou non, on ne peut dissocier les aspirations sociales et artistiques, comme on le fait trop souvent pour protéger les vieux privilèges.

Que ce soit directement comme cela peut se trouver dans le cinéma, ou indirectement comme dans la musique, la question reste posée :
(Je la repose, et elle est double, profitons-en pendant qu’on a la parole.)
- En particulier, y a-t-il une relation entre mon titre et ma pièce ?
- En général, comment dans les activités artistiques, peut-on travailler à l’élaboration d’une société nouvelle ?

(Ça c’est la question. Moi je ne sais pas, mais je cherche, je cherche…)
[Luc Ferrari]

• Création en 1973 au théâtre Récamier – Paris, par Elzbieta Chojnacka

Credits

  • Edited by Maxime Barthélemy
  • Engraving: Daniel Fígols
  • Translation: Edward J. P. Williams
  • Proofreading: Brunhild Meyer-Ferrari
Studio Rollin Street © D. Farès

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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005

Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.

He had a weakness for women with accents.

Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005

N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.

Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.

Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.