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Luc Ferrari
À la recherche du rythme perdu
Réflexion sur l'écriture n°2
1978

piano, percussion (optional) & audio

20'

10 pages
35*27 cm
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« The history of this score is in a way the history of an experience, hence the title ‘réflexion sur l’écriture’ (thoughts on writing).  »
« L’histoire de cette partition est un peu l’histoire d’une expérience, d’où le titre ‘réflexion sur l’écriture’. »
Luc Ferrari



Description
fr

'À la recherche du rythme perdu' is aimed particularly at jazz musicians, which is not to say however that the idea is to make “jazzy” music.

This piece is not really a new piece, although neither is it a new version of an older piece. But let's be clear : the tape used in 'Musique Socialiste – programme commun' pour clavecin et bande, written in 1972, the same year as the signing of the Programme Commun de la Gauche, is the same one featured here. As far as the score is concerned, even if it's not entirely new (some of the same notes are used), it contains new and different propositions. I'll try to explain.

'Musique Socialiste' was made for the harpsichord but especially aimed at classical music performers, their experience inducing them to reproduce the composer's writing with their instruments.
In 'À la recherche du rythme perdu', I wanted to address jazz musicians. This means that the notes which for the classical musician are codes for interpretation, signs to simply reproduce instrumentally, become instead indications of ambiance.
The history of this score is in a way the history of an experience, hence the title « thoughts on writing ». Classical musicians have experience of overall form, and therefore of a musical direction with progressions and digressions. Jazz musicians have experience of the moment, and the detail, the rhythm, and intuitive communication between them. This is why this score contains fewer notes, and especially, as specified later on, notes which are not necessarily to be played but are rather indications to an overall direction.

If I said that it was more of a new piece than a new version, it's because the music which results is totally different. You could say that there are similarities in their expression, or I might even dare say (after looking it up in a dictionary) that there's a lyrical affinity.

A few words regarding the title. I sometimes get the feeling that what I was calling just now the code, the respect for writing (that is, the law) has obscured musical intuition, suppressed the sense of rhythm, and eaten away at performers' imaginations bit by bit. [I should be clear that I don't consider the tape's pulsation a rhythm, in the same way that the writing is sterile and that it's only the action which gives life to the ensemble.] What I'd like is to try to rediscover this lost richness. Rhythm can't be written, and the minute differences that animate a body with rhythmic reality are so subtle as to entirely escape vulgarity of writing. This is how this « thought on writing » should be understood.
[Luc Ferrari]

• Premiered on 9 May 1978 at the Théâtre Municipal de Béziers, France by Henry Fourès
'À la recherche du rythme perdu' est plus particulièrement proposé à des musiciens de jazz, ce qui ne veut pas dire que le projet soit ici de faire une “musique de jazz”.

Cette pièce n’est pas vraiment une pièce nouvelle, pourtant elle n’est pas non plus une nouvelle version d’une pièce ancienne. Mais soyons clair : il y a ici utilisation de la même bande magnétique que pour 'Musique Socialiste – programme commun' pour clavecin et bande, pièce qui a été réalisée en 1972, année de signature du Programme Commun de la Gauche. Quant à la partition, si elle n’est pas totalement nouvelle (elle utilise en partie les mêmes notes), elle contient des propositions qui sont différentes ; je vais essayer de m’en expliquer.
'Musique Socialiste' était destinée au clavecin, mais surtout à des interprètes venus de la musique classique. L’expérience de ceux-ci les conduisant à reproduire instrumentalement l’écriture du compositeur.
Dans 'À la recherche du rythme perdu', je voudrais m'adresser à des musiciens venus du jazz. Ce qui veut dire que les notes qui sont pour les musiciens classiques un code de jeu, sont ici des indications d'ambiance, plus que des signes à reproduire instrumentalement.
L’histoire de cette partition est un peu l’histoire d’une expérience, d’où le titre « réflexion sur l’écriture ». Les musiciens classiques ont l’expérience de la forme globale, donc d’un parcours musical avec ses progressions et ses dégressions. Les musiciens de jazz ont l’expérience du moment, du détail, du rythme et de la communication intuitive entre eux. C’est pourquoi cette partition comporte moins de notes, et surtout comme il est dit plus tard, des notes qui ne sont pas obligatoirement à jouer, mais, plus d’indications de parcours général.

Si j’ai dit qu’il s’agissait plus d’une nouvelle pièce que d’une nouvelle version, c’est que la musique qui sort de là est totalement différente, on peut seulement dire qu’il y a une parenté d’expression, oserais-je dire (après avoir regardé dans un dictionnaire), qu’il y a une parenté lyrique.

Quelques mots à propos du titre. J’ai quelquefois l’impression que ce que j’appelais tout à l’heure le code, le respect de l’écriture (c’est-à-dire la loi) a occulté l’intuition musicale, a censuré le sens du rythme, et peu à peu grignoté l’imagination des interprètes. [Il ne faut pas croire que je considère la pulsation de la bande comme un rythme ; au même titre que l’écriture, elle est stérile, c’est seulement l’action qui donne vie à l’ensemble.] Ce que j’aimerais c’est que cette richesse perdue, on tente de la rechercher. Le rythme ne s’écrit pas, les petites différences qui font qu’un corps est animé d’une réalité rythmique sont si subtiles, qu’elles échappent complètement à la grossièreté de l’écriture, ainsi doit se comprendre cette « réflexion sur l’écriture ».
[Luc Ferrari]

• Création le 9 mai 1978 au Théâtre Municipal de Béziers, France par Henry Fourès

Credits

  • Edited by Maxime Barthélemy
  • Engraving: Facundo Llompart
  • Translation: Edward J. P. Williams
  • Proofreading: Brunhild Meyer-Ferrari

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Luc Ferrari
About
fr
1929 – 2005

Never ceasing to investigate, Luc Ferrari leaves behind a body of work by turns exalting, noble, funny, intimate, and nocturnal. Like a mirror turned toward the Other, it reflects the world and its fantasies.

He had a weakness for women with accents.

Find the near-complete catalogue of his mixed music and sonic pieces at Maison ONA — about 150 works released over time.
1929 – 2005

N’ayant eu de cesse de questionner, Luc Ferrari nous laisse une œuvre tour à tour solaire, généreuse, drôle, intime ou nocturne. Tel un miroir tourné vers l’autre, s’y reflètent le monde et ses fantasmes.

Il avait un petit faible pour les femmes avec un accent.

Retrouvez chez Maison ONA la quasi-intégralité de ses pièces mixtes et sur support — soit environ 150 œuvres progressivement disponibles.